Un fait indéniable est que l’humain se révèle à travers des actes émotifs. Ce sentiment vivifiant est à son comble durant un coït bien chauffé et préparé. Et pourtant, la dépression peut empêcher ce moment d’explosion de votre libido d’avoir lieu. Cela révèle l’existence d’un lien intrinsèque entre ce trouble psychologique et le fonctionnement des pulsions sexuelles.
Les impacts de la dépression sur la sexualité : le cas des femmes
Les femmes souffrant d’une dépression voient souvent une baisse de leurs désirs sexuels. Ce phénomène s’accompagne le plus souvent d’une diminution de la fréquence des rapports sexuels. En outre, la femme ressent des difficultés à atteindre l’orgasme. Ce désagrément se produit, malgré une excitation au maximum des zones érogènes les plus sensibles. Ainsi, la dépression engendre une décroissance considérable des pulsions sexuelles, et donc de la libido.
En effet, cette psychose provoque des troubles dans la sécrétion des hormones du plaisir : la dopamine et la sérotonine. Elles n’atteignent pas les pics nécessaires pour répondre favorablement aux stimulations sensuelles, et pour parvenir à la jouissance totale.
Qu’en est-il des effets de la dépression sur la sexualité masculine ?
Selon les statistiques, un état dépressif entraîne deux fois plus de risques de dysfonctionnement érectile. Nombreux hommes se plaignent d’une impuissance. D’autres parviennent à l’érection de la verge, mais n’arrivent pas à éjaculer. En d’autres termes, les instincts sexuels s’affaiblissent.
En effet, la jouissance particulière offerte par la sexualité repose sur un équilibre entre une pulsion de vie et une pulsion de mort. Or, la tristesse et l’amertume hyper-accentuées chez le patient dépressif donnent du poids à la pulsion de mort. Cet état abaisse naturellement les hormones du plaisir. Et pourtant, celles-ci assurent le bon fonctionnement de la sexualité pour vous permettre d’atteindre le septième ciel.
Les conséquences indirectes de la dépression sur la sexualité : le traitement médicamenteux
En France, une personne sur cinq pâtit de la dépression dans sa vie. Dans cet état, le patient perd la raison de s’accrocher à la vie. Il s'incline facilement au suicide. De ce fait, des traitements chimiques sont administrés à ces malades.
Les médicaments sont à base d’inhibiteurs spécifiques pour la recapture de la sérotonine. Ces principes actifs agissent sur les neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine dans le but de stabiliser l’humeur. La thérapie permet la sécrétion de ces substances, mais la limite. Par conséquent, l’homme et la femme peuvent ressentir leurs libidos revenir. Cependant, ils ne parviendront pas encore à jouir pleinement de leurs sexes.